Le colistier du candidat Restaurer la confiance, Iréné Agossa a, dans un entretien mardi avec la presse, dénoncé l’absence de débat contradictoire constaté dans le passage sur les chaînes de télévision et de radio des trois duos à la conquête du fauteuil de la marina.
Pour l’homme de la couleur orange, il ne sert à rien d’écouter quelqu’un dans son monologue en de pareille circonstance. « Il faut qu’il arrive à confronter ses idées avec les autres » déclare-t-il avant de souligner que « ce n’est qu’en ce moment qu’on pourra parler de la vie démocratique ».
Selon Iréné Agossa, c’est du classicisme d’entendre le chef de l’Etat et ses ministres revenir sur son bilan. Pour lui, avec les trois candidatures, on peut bien organiser le débat entre les vice-présidents comme entre les présidents. La première phase est en cours et ce n’est pas au second tour qu’il faut organiser le débat tant attendu par les populations car, estime-t-il, « tout peut se décider au premier tour ».
« Nous allons revendiquer ça et porter désormais cela pour qu’il y ait débat contradictoire » lâche-t-il, avant de renchérir qu’il faut le débat contradictoire pour permettre une clarté dans les idées. « Notre duo est convaincu que c’est par ce débat qu’on va mieux s’expliquer » a confié le colistier de Corentin Kohoué.
Selon Iréné Agossa, c’est le débat contradictoire qui va crédibiliser le processus électoral qui va apporter du nouveau. A l’en croire, dès que le débat contradictoire sera organisé, on ne pourra plus dire à un Béninois ne va pas voter car, dit-il, « il fera son choix »