Investi candidat de son parti pour la prochaine échéance présidentielle au Niger, l’ancien premier parlementaire nigérien, Hama Amadou, fait de fortes menaces en cas de la non validation de sa candidature. Il menace de faire au Niger, ce qui est arrivé à IBK au Mali.
Candidat à la prochaine élection présidentielle au Niger, l’ancien président de l’Assemblée Nationale, Hama Amadou, dont la candidature pourrait ne pas être validée (en raison de sa condamnation en 2017), ne voit pas tenir un scrutin sans lui.
Investi candidat par son parti, le Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (Moden-Fa Lumana Africa), pour l’élection présidentielle de décembre 2020, M. Amadou pourrait ne être de la partie puisque le nouveau code électoral, contesté par l’opposition, abroge toute personne condamnée à une peine d’un an de prison ferme, de participer à une élection et de diriger un parti politique.
En effet, Hama Amadou, vu cet état de choses, menace fortement le pouvoir en place au Niger si sa candidature est rejetée. « Si ma candidature n’est pas retenue par la Cour constitutionnelle, ce qui est arrivé au Mali va se passer au Niger », a déclaré l’ancien président de l’Assemblée Nationale après son investiture. Mais pour certains, ce n’est qu’un simple sifflement de la part d’Amadou. Car, bien qu’il soit investi candidat par le Moden-Fa Lumana Africa, Hama Amadou ne fait pas l’unanimité au sein de sa formation politique qui a aussi désigné Noma Oumarou pour représenter le parti.
Il faut noter qu’une quinzaine de candidats à l’élection présidentielle au Niger ont déjà été investis par leurs formations politiques. Rappelons que l’élection présidentielle nigérienne aura lieu le 27 décembre 2020 avec un éventuel second tour le 20 février 2021 afin d’élire le président de la république du Niger. Des élections législatives ont lieu en même temps que le premier tour.