Inculpé dans une affaire de fraude, d’escroquerie, le fils de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos a été écouté de même que ses co-accusés. C’était ce jeudi 09 juillet 2020, mais le verdict final n’est pas encore tombé.
José Filomeno « Zenu » dos Santos, l’homme de 42 ans, est poursuivi pour divers crimes présumés avec trois co-accusés. Il lui est reproché de fraude, escroquerie, trafic d’influence et blanchiment d’argent. Des crimes présumés qui remonteraient au temps où il dirigeait le Fonds souverain de l’Angola.
A en croire le procureur général adjoint de la République, le recouvrement des fonds prétendument détournés n’annule pas l’illégalité de la conduite présumée des accusés, car il y a eu consommation des crimes.
En ce qui la concerne, la défense fait savoir que l’accusation n’a pas fourni de preuves probantes des crimes qui sont reprochés aux accusés, pouvant les inculper.
Le juge João Pitra, qui préside le collectif chargé de l’affaire dite des « 500 millions » à la Cour suprême d’Angola, n’a pas fixé une date pour le verdict. Tous les yeux sont donc rivés sur le verdict final.
Soulignons que tout comme Zenu dos Santos, l’ancien gouverneur de la Banque nationale d’Angola Valter Filipe, l’ex-directeur du département de gestion des réserves de l’institution António Bule Manuel, et l’homme d’affaires Jorge Gaudens Sebastião sont eux aussi, accusés.
Selon la loi en Angola, tout prévenu est présumé non coupable jusqu’à preuve du contraire devant un tribunal.